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 Culte de Morr

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MJ - Seigneur de la Ruine
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MJ - Seigneur de la Ruine


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MessageSujet: Culte de Morr   Culte de Morr I_icon_minitimeJeu 26 Mar - 17:02

Culte de Morr

•Dieu de la mort et des rêves
Morr est le dieu de la mort et le maître du « monde d’en bas ». On le représente souvent sous l’aspect d’un
homme grand à l’allure aristocratique, au visage songeur et à l’air détaché. Les âmes des morts lui appartiennent et il veut être sûr qu’elles seront bien guidées vers son sombre royaume. Il abhorre les morts-vivants de toutes espèces, car la création de telles monstruosités est un pillage de son domaine.

Morr est également le dieu des rêves et des présages. Il surveille les pérégrinations des rêveurs sur les terres des rêves, qui sont frontalières du royaume de la mort. Il envoie des prémonitions aux visionnaires et aux fous.
On dit que Morr est l’époux de Verena et, dans de nombreuses histoires, il recherche ses conseils.

• Symbole
Les symboles de Morr les plus connus sont la rose noire, le corbeau et le portail de pierre. Ses prêtres sont vêtus de robes noires à capuche, sans aucun symbole ni ornement.

• Zone d’influence
Morr est connu dans l’intégralité du Vieux Monde. Ce n’est pas un dieu du quotidien. Il est surtout honoré par ceux qui ont perdu un être cher, qui lui offrent prières et sacrifices afin d’aider leurs disparus à atteindre
son royaume sans encombre et à s’y épanouir. Les personnes qui interprètent les rêves et celles qui espèrent être délivrées de leurs cauchemars l’invoquent également. En plus de cela, de nombreux sorciers
d’Améthyste le considèrent comme leur saint patron.

• Tempérament
En apparence,Morr semble être un dieu indifférent qui ne s’intéresse qu’à faire descendre tous les vivants dans son domaine. Mais ses prêtres savent qu’en vérité c’est un dieu de bonté, car il protège les rêveurs et les morts
en les mettant à l’abri dans ses royaumes.Son opposition à la nécromancie et les présages qu’il dispense sont autant de signes de sa bonté.

• Commandements
Les prêtres de Morr sont chargés de prendre soin des morts. Voici leurs obligations :
• Faire observer tous les rites funéraires et les veillées.
• S’opposer aux nécromanciens et aux morts-vivants partout et à chaque fois qu’on peut les affronter.
• Être toujours respectueux et prévenant envers les morts et leurs familles.
• Être attentif aux rêves.


Les temples de Morr lui sont consacrés soit sous son aspect de seigneur de la mort, soit sous son aspect de Seigneur des Rêves. Une large porte à linteau de pierre est le signe distinctif de tous ses temples. Ces portes restent toujours ouvertes, comme celles du royaume d’en bas et des domaines des rêves. Les temples du culte ont très peu de relations entre eux, mais tous les dix ans le clergé est convoqué à un grand synode qui se tient en Tilée, dans la ville de Luccini. C’est l’occasion de débattre des questions théologiques et de prendre des décisions concernant la doctrine.

Les temples du seigneur de la mort sont des lieux de sépulture. Les « jardins de Morr » sont les cimetières où l’on dépose les morts. En temps normal, ils ne sont utilisés que pour les funérailles et la préparation des morts. Les temples mortuaires sont construits dans ces cimetières ou juste à côté. Ils sont solidement bâtis, généralement en pierre. L’intérieur en est très dépouillé et il y fait habituellement très frais. Les défunts sont amenés jusqu’aux portes du jardin par les membres de leur famille et confiés aux prêtres qui les préparent et les enterrent. Les temples du seigneur des rêves sont beaucoup moins nombreux que ses jardins. Ce sont d’habitude des bâtiments coiffés d’un dôme percé d’une fenêtre ronde. Les salles intérieures sont envahies par la fumée de l’encens et on y trouve de nombreux braseros. Les gens s’y rendent pour faire interpréter leurs rêves et demander aux prêtres d’accomplir des divinations.

Les autels dédiés à Morr ont pratiquement toujours la forme d’une porte comportant deux piliers sans ornements et d’un linteau. Dans certains cas, l’un des piliers est de marbre et l’autre de basalte. Les gens
n’installent généralement pas d’autels consacrés à Morr dans leurs maisons car ceci est supposé attirer la malchance.Toutefois, lorsqu’ils désirent avoir des rêves paisibles ou des visions de leur avenir, les gens
placent un petit brasero gravé de l’image stylisée d’un corbeau dans la maison et le laissent allumé pendant la nuit.

• Les ordres consacrés
Le clergé du culte est divisé en deux ordres :l’Ordre du Suaire et celui des Augures. Les prêtres de l’Ordre du Suaire officient dans les temples funéraires du culte et défendent les tombes et cimetières voisins contre les
pilleurs de tombe et les nécromanciens. Ces prêtres ont la réputation d’être austères et impassibles, mais on parle aussi de leur tranquille bonté. Parfois, ils subviennent anonymement aux besoins d’une veuve et de ses
enfants, ils réconfortent un amoureux désespéré d’une étreinte amicale ou prient pour les défunts qui ont été abandonnés par leur famille. Les Augures ne sont pas nombreux, mais ils sont très recherchés pour leur compétence dans l’interprétation des présages et la pratique de la magie divinatoire. Ils ne s’éloignent pratiquement jamais de leur temple et passent le plus clair de leur temps en transes et en conjectures.
Lorsqu’un Augure entreprend un long voyage, c’est à cause d’un rêve ou d’un signe quelconque. Les Augures ont tendance à se montrer distants et à s’animer brusquement quand ils communiquent une vision ou une interprétation. Certains sorciers se lient d’amitié avec eux et partagent les secrets de leur art.

• Compétences et talents
Les Initiés de Morr reçoivent la compétence Intimidation en plus de leurs compétences de carrière normales. Les Prêtres de Morr peuvent, s’ils le désirent, apprendre les compétences et talents suivants dans le cursus de leur carrière : Connaissances académiques (nécromancie), Menaçant et Métier (embaumeur).

• Personnages importants
Paul van Soleck, un éminent personnage du culte, réside à Talabheim. Membre des Augures, Paul est le plus grand devin vivant de l’ordre et il n’a que quinze ans. Peu de gens se sentent à l’aise en sa présence. Sans ciller, il fixe la personne qui lui parle de ses yeux bleu saphir et sa beauté est plus déconcertante qu’attirante car il paraît aussi froid qu’une statue.Paul est connu dans toute la cité,non seulement pour ses visions mais aussi pour ses excentricités. Il lui arrive très souvent de dormir au milieu des tombes. Il prétend que les morts lui murmurent des révélations sur le futur. Peu de gens mettent ses paroles en doute devant l’exactitude de ses prédictions.Le Comte de Talabheim s’est pris d’amitié pour le jeune homme et l’invite fréquemment à des audiences privées afin de recevoir ses conseils et d’écouter ses visions.

• Jours consacrés
Le culte célèbre deux nuits sacrées, au moment où les deux lunes sont pleines. La première est l’Hexensnacht (la nuit des Sorcières), à la veille de la nouvelle année. La seconde est la Geheimnisnacht (la nuit des Mystères), quelques semaines avant le début de l’automne.


Le culte de Morr est l’un des plus répandus dans le Vieux Monde. Dans ce monde tenaillé par la guerre, les maladies et les horreurs du Chaos, la mort est une compagne quotidienne, inéluctable et omniprésente. La plupart des habitants du Vieux Monde parviennent à vivre avec leurs angoisses naturelles et à accepter la mort comme une composante nécessaire de l’existence. En vérité, on pourrait même dire que les habitants du Vieux Monde, et plus particulièrement ceux de l’Empire, sont même habités d’une fascination malsaine à son égard et apposent ses symboles sur tout ce qui les entoure. Depuis les bannières ornées de crânes jusqu’à la culture guerrière de la société impériale, la mort est partout et son maître est le dieu Morr. Cependant, Morr est le dieu des Morts et non celui de la Mort. Selon une légende, au commencement des temps, Morr, Taal et Ulric partagèrent le monde. Taal et Ulric exigèrent de régner sur le monde des vivants et ils se battirent pour sa possession, mais Morr dit qu’il se contenterait du royaume des morts encore désert. Les deux autres dieux l’ignorèrent jusqu’à ce qu’il traverse leurs royaumes en tuant leurs populations pour peupler son domaine. Alors, Taal et Ulric allèrent demander des comptes au dieu des Morts et le sommèrent de limiter ses attentions à son propre royaume, sans empiéter sur les leurs. Morr accepta à la condition que Taal et Ulric lui envoient tous les habitants de leurs propres royaumes lorsque leur temps serait venu. Une autre légende raconte que Morr apparut après la mort du premier être humain et qu’il défendit son âme contre les serviteurs des Sombres Puissances qui voulaient la dévorer. Tandis que les humains continuaient à mourir, Morr les prit sous sa protection. D’autres légendes encore racontent le meurtre de Morr par Khaine et décrivent comment il fonda son royaume parmi les défunts. Dans leur sommeil, les dormeurs s’approchent des rivages de la mort et la mort est le futur qui attend tous les hommes. C’est ainsi que Morr est également le dieu des Rêves et des Prophéties. En dehors des funérailles, la plupart des gens qui en appellent à Morr ne le prient que sous cet aspect. Seuls les défunts peuvent lui demander aide et protection, et les défunts ne prient pas.

Le culte de Morr ne s’inquiète pas des opinions du monde. Tout le monde rend visite au culte un jour ou l’autre et il a suffisamment à faire avec la protection de ceux qui se trouvent déjà sous sa garde. Cette indépendance se répercute pratiquement chez tous ses membres, jusqu’au moindre prêtre ; ceux qui désirent se lancer dans une carrière dans ce culte ne sont généralement pas des gens qui ont besoin de l’approbation d’autrui pour prendre leurs décisions. Pourtant, les cultistes se préoccupent réellement du monde qui les entoure. Certains en savent plus sur le futur que la majorité des hommes et tous sont en permanence au contact de la mort et, par conséquent, de personnes tout juste décédées dont ils doivent prendre soin. Les adeptes de Morr sont loin d’être des âmes indifférentes, mais en général, ils ne se considèrent pas comme responsables des vivants. Les soldats racontent parfois avoir vu des prêtres de Morr sur le champ de bataille, allant de cadavre en cadavre pour leur donner les derniers sacrements et ignorant tous ceux qui respirent encore autour d’eux jusqu’à ce que ceux-ci aient rendu leur dernier souffle. Les moriens prennent très au sérieux leurs devoirs envers les trépassés. Les martyrs du culte sont souvent les prêtres qui refusent de quitter une ville ravagée par une épidémie de peste afin d’enterrer les cadavres. Ce sens des responsabilités peut aller jusqu’à accomplir les dernières volontés d’un défunt ou à offrir un peu de réconfort aux endeuillés, mais d’une façon générale, les prêtres de Morr s’impliquent très peu dans les affaires des vivants. La seule exception remarquable est l’attitude du culte à l’égard de la nécromancie. Les nécromanciens sont les ennemis jurés de Morr : ils pillent son royaume, violent son domaine protégé pour leur propre profit et défient son autorité. Les moriens pensent également que les morts-vivants ne sont pas sous la protection de Morr et qu’ils sont donc vulnérables aux perversions des Dieux Sombres. Ainsi, même les morts-vivants intelligents qui se prétendent satisfaits de leur condition doivent dormir de leur dernier sommeil après avoir reçu les sacrements appropriés. La plupart des moriens pensent que Morr accepte et protège toutes les âmes, même celles des nécromanciens, une fois qu’elles ont été envoyées dans son royaume avec les rituels convenables.

Le Dogme

Le fondement de toute la doctrine morienne est que les trépassés courent de graves dangers s’ils ne sont pas mis sous la protection de Morr grâce aux rituels convenables, sans quoi la plupart des adeptes pensent que leurs âmes risquent d’être enlevées et torturées par Khaine, le frère jaloux de Morr, ou encore d’être dévorées par les Puissances de la Déchéance. Ils pensent que les âmes le savent d’instinct et que c’est la raison pour laquelle les esprits des défunts sans sépulture s’accrochent à ce monde sous la forme de fantômes. Le fait d’enterrer le corps, d’accomplir les rites sur les possessions du défunt, ou même en son nom, place l’âme sous la protection de Morr et lui permet de quitter le monde en toute sécurité. Évidemment, les morts-vivants les plus remuants doivent souvent être repoussés par la force, mais les rites funéraires conservent une grande importance. Aucune âme, même pas celle du plus infâme adepte des Puissances de la Corruption, ne doit être laissée à l’abandon, sans la protection de Morr qui s’étend sur tous ceux qui vivent en ce monde. Les rêves et les présages sont généralement considérés comme des avertissements de Morr en cas de graves dangers. La mort elle-même, évidemment, ne fait pas partie de ces menaces. Une prophétie avertissant une personne de sa propre mort lui donne simplement l’occasion de mettre ses affaires en ordre avant son décès. Il est rare que les présages soient parfaitement limpides car Morr compte sur l’intelligence des humains pour démêler les mystères de ses messages.

Initiation

Bien que tous les cultistes de Morr respectent les croyances fondamentales de leur congrégation, chaque groupe est indépendant et, au fil des générations, chaque branche du culte a développé ses propres rites et procédures d’initiation. Les adeptes laïques, beaucoup moins nombreux que dans les autres cultes, sont généralement au service des prêtres : ils creusent les tombes, aident à la préparation des corps ou peuvent même être recrutés pour garder les temples, les sombres jardins de Morr.

Le culte ne se préoccupe pas de recruter ses initiés car les prêtres considèrent que chacun vient à Morr quand son heure est venue, dans la mort ou la vie. Le plus souvent, l’événement déclencheur se produit dans le royaume des rêves, lorsque le candidat potentiel vit un cauchemar saisissant, ou même choquant, dans lequel lui apparaît le Seigneur des Morts. Secoué par cette vision, le postulant se précipite en toute hâte au temple local pour se prosterner aux pieds des prêtres et les supplier de l’accepter dans le culte. En de rares occasions, ces rêves peuvent être envoyés à une personne faisant déjà partie du culte. Le prêtre y reçoit des instructions explicites lui enjoignant de recruter un candidat particulier.

En général, les initiés doivent accomplir des tâches prolongées et ennuyeuses, exigeant une concentration soutenue. Ils doivent également écouter de longs sermons portant sur le caractère inviolable de la personne morte et les devoirs du prêtre morien. Les initiés peuvent partir s’ils le désirent ; c’est de cette manière que le culte se débarrasse des individus qui ne font pas l’affaire, s’ils parviennent jusqu’à ce stade. Toutefois, la plupart persévèrent. En vérité, il existe très peu de raisons qui puissent inciter un individu à rejoindre le culte de Morr, si ce n’est par dévotion sincère. En conséquence, le clergé manque perpétuellement de postulants et plus encore de recrues et doit parfois revoir ses critères à la baisse.

Les cultistes

Les prêtres de Morr s’habillent de robes noires, dépourvues d’ornements et sans indication de rang hiérarchique. Quelques uns dressent des corbeaux à se poser sur leur épaule et à observer les passants. En règle générale, ils portent les cheveux très courts et la plupart se rasent soigneusement la barbe. Les Augures, qui peuvent avoir une apparence assez excentrique, constituent l’exception à cette règle.

La plupart des gens s’imaginent les prêtres de Morr comme des individus austères, solennels et taciturnes parce qu’ils les rencontrent seulement à l’occasion des enterrements. La plupart des prêtres ont le sens de l’humour, des passe-temps et même un cercle d’amis, restreint mais choisi. Les hobbies qui réclament d’avoir la main très sûre, un talent pour la couture ou qui produisent de grandes quantités de sciure sont encouragés par le culte. S’il est vrai que l’on rencontre peu d’hédonistes et d’amateurs de mondanités ou de frivolités dans les rangs du culte du dieu des Morts, les prêtres de Morr surprennent souvent ceux qui apprennent à les connaître de manière un peu plus intime.

Structure

Les temples de Morr sont complètement indépendants les uns des autres pour la gestion des affaires courantes. Tous les dix ans, le clergé se réunit en conclave à Luccini afin de s’accorder sur l’organisation des rites funéraires et les questions de doctrine. En théorie, tous les prêtres sont tenus d’y assister, mais il est impossible de laisser les temples inoccupés et sans surveillance. Chaque temple y envoie donc au moins un représentant, officiellement désigné par Morr par l’intermédiaire d’un rêve. En général, ce sont ces représentants qui se voient accorder ce rêve particulier, mais il arrive que le grand prêtre rêve qu’un subordonné particulièrement exaspérant a été choisi pour accomplir le voyage. Dans un temple, c’est le grand prêtre qui organise les activités quotidiennes ; ces activités dépendent énormément de l’ordre auquel appartient le temple et les ordres de Morr sont si différents les uns des autres qu’il faut les considérer comme des organisations à part entière.

Les temples de l’Ordre du Suaire sont dédiés aux funérailles ; leurs activités quotidiennes tournent autour de la réception des corps, de l’accomplissement des rituels appropriés, des inhumations dans le jardin de Morr et de la surveillance des lieux afin d’empêcher les pilleurs de tombes et les nécromanciens de troubler le sommeil des défunts. Les prêtres subalternes sont généralement responsables de ces tâches. Cependant, lorsqu’un corps arrive accompagné d’une offrande considérable, le défunt est pris en charge par un prêtre de rang supérieur. Naturellement, le grand prêtre s’occupe en personne des défunts de la noblesse locale. Les temples citadins bourdonnent généralement d’activité en permanence alors que les temples ruraux peuvent n’avoir qu’un seul enterrement par jour, en fonction du nombre de villages qu’ils desservent.

Les temples des Augures sont des lieux où les gens peuvent venir chercher conseil. Toutes leurs activités tournent autour du ou des prêtres qui sont dotés de capacités prophétiques ; ceux-ci ne sont pas obligatoirement les prêtres de plus haut rang. Les autres prêtres accueillent les visiteurs, reçoivent leurs oboles et les conduisent en présence du prophète. C’est la notoriété du prophète qui détermine le nombre de visiteurs de ces temples. Rares sont les temples où l’activité est si intense que les prêtres ne puissent avoir aucun temps libre. Le culte permet à ses prêtres de se détendre et les prêtres de Morr ont souvent des amis en dehors du temple. Néanmoins, le culte est également convaincu que Morr communique ses désirs à ses prêtres par des rêves qui les obligent souvent à entreprendre des actions sortant de l’ordinaire.

Le culte enseigne que Morr envoie souvent des messages incitant ses prêtres à réconforter les endeuillés ou à les aider. Les prêtres, et même les initiés, obéissent à ces injonctions sans la moindre discussion. S’ils reçoivent des rêves qui requièrent une autre forme d’intervention, les prêtres doivent en discuter avec leurs confrères du temple, qui examinent leurs propres rêves pour obtenir confirmation. Les Psaumes du corbeau spécifient clairement qu’en certaines occasions Morr fait parvenir un message à un seul prêtre afin d’éprouver le iscernement des autres ; ainsi, un rêve isolé peut parfaitement émaner de Morr même si aucun des autres prêtres d’une communauté n’a reçu de songe similaire.

Si le rêve en question exige une action de la seule personne qui l’a reçu, on lui permet quasiment toujours d’y répondre. Les actions potentiellement dangereuses pour le temple ou qui réclament la coopération des autres prêtres sont évaluées beaucoup plus sérieusement. En cas de menace contre les intérêts d’un temple ou de ses résidents, presque tous les prêtres de ce temple reçoivent des rêves qui les incitent à se défendre. C’est du moins ce qu’ils affirment tous dans un cas semblable. Les tensions politiques qui peuvent agiter la communauté d’un temple sont souvent formulées en termes de rêves condamnant les prêtres adverses. En règle générale et de manière significative, les temples dont les prêtres sont issus de la noblesse locale reçoivent plus d’incitations à se mêler des affaires des vivants, tandis que ceux dont les membres ont des amis parmi les marchands reçoivent plus d’injonctions visant à les faire intervenir dans les affaires commerciales. Le discours officiel veut que Morr communique ses désirs aux individus qu’il juge les plus aptes à prendre les mesures appropriées. Dans la réalité, on voit parfois des temples louer les services d’agents extérieurs afin de s’assurer que ces « rêves » n’ont pas été fabriqués de toutes pièces pour couvrir une corruption politique. De temps à autre, il arrive également, que deux temples concurrents embauchent des agents extérieurs en leur donnant mission de découvrir ce qu’ils pensent être une imposture. Généralement, le prêtre qui leur donne cette mission affirme avoir reçu un rêve de Morr l’informant que le temple adverse était un nid de corruption.

LES COMMANDEMENTS
• Observez tous les rites funéraires et ceux de la veillée mortuaire.
• Dressez-vous contre les nécromanciens et les mortsvivants, partout où vous les rencontrerez et dans toutes
les circonstances.
• Montrez-vous toujours respectueux et attentionné envers les défunts et leurs familles.
• Soyez attentif à vos rêves.

Sectes

La principale division qui existe à l’intérieur du culte de Morr est celle qui sépare l’Ordre du Suaire, qui le révère en tant que dieu des Morts, et les Augures, qui le révèrent en tant que dieu des Rêves et de la Prophétie. Bien que les membres de l’Ordre du Suaire soient beaucoup plus nombreux, il n’existe quasiment aucune tension entre ces deux groupes du fait que tous les adeptes reconnaissent Morr sous ces deux aspects. Un autre clivage est la cause de tensions plus marquées au sein du culte. Presque tous les prêtres de Morr sont sédentaires, liés à un seul temple, et voyagent très peu. Quelques-uns, toutefois, voyagent aux quatre coins du Vieux Monde, souvent poussés par leurs rêves. Ces prêtres errants sont très peu nombreux mais ils ne se soumettent à l’autorité d’aucun temple et, comme ce sont des voyageurs, ils assistent toujours au conclave de Luccini, ce qui signifie qu’ils n’ont jamais été proclamés hérétiques. Il n’en reste pas moins que la plupart des prêtres sédentaires les détestent et les poussent à repartir aussi vite que possible lorsqu’ils les voient arriver. Les voyageurs ne se font généralement pas prier pour continuer leur chemin. Dans leur grande majorité, les Augures itinérants font partie des Prophètes des Derniers Jours, un ordre mineur officiel du culte. Les prêtres itinérants de l’Ordre du Suaire ne sont membres d’aucune organisation officielle, mais ils ont tout de même beaucoup de points communs. S’ils parcourent le monde, c’est pour pouvoir administrer les derniers sacrements à ceux qui, sans eux, ne pourraient avoir accès aux services d’un prêtre. Cela les oblige généralement à se rendre dans des endroits dangereux, à la recherche des défunts oubliés. Une fois qu’ils les ont retrouvés, ils accomplissent les rites funéraires, quelle que soit l’ancienneté des dépouilles.

Ces prêtres sont des personnages remarquables car ce sont les seuls adeptes de Morr désireux de pénétrer dans d’anciens tombeaux réputés receler de grands trésors ; ils ne le font que pour offrir les derniers sacrements aux chasseurs de trésors tués par les pièges et ne touchent jamais aux trésors de ces sépultures. Ils se rendent également sur les champs de bataille, dans les villages détruits par les hommes-bêtes et toutes sortes d’autres endroits tout aussi dangereux. Comme ils n’ont généralement pas les moyens de s’assurer les services de la Garde noire, ils voyagent souvent en compagnie d’aventuriers. Wilhelm le Leste est le plus célèbre de ces prêtres. S’il faut en croire sa réputation, il aurait réussi à mener un service funéraire complet en moins d’une minute, tout en s’enfuyant devant une bande d’orques. Évidemment, comme l’un des compagnons de Wilhelm est un ménestrel, ses prouesses sont peut-être un peu exagérées.

Tout en restant à l’écoute de leurs rêves, comme tous les prêtres de Morr, les prêtres itinérants prêtent également l’oreille aux rumeurs et gardent l’oeil ouvert afin de débusquer les défunts dont personne ne veut. D’une manière générale, ils finissent par se trouver beaucoup plus impliqués dans les affaires des vivants qu’il n’est de coutume pour des membres de leur culte, mais leur dieu semble les approuver entièrement car ils n’éprouvent pas de difficulté à lancer leurs sorts.


CROYANCES POPULAIRES
«Et qu’est-ce qu’on fait pousser dans un jardin, hein? De la mangeaille ! Pourquoi croyez-vous que les prêtres de Morr sont toujours bien nourris, même quand il y a disette ? Qu’est-ce qu’ils ont dans leurs jardins ? »
—GUNTHER JAGERSON, LABOUREUR DU NORDLAND
«Les marchands se battent contre les marchands, les nobles contre les nobles, les voleurs contre les voleurs et les prêtres de Morr combattent les nécromants. Je n’en dirai pas plus.»
—MAGRITTA, MERCENAIRE TILÉENNE
«Ce sont des abrutis de réactionnaires qui font obstacle au progrès scientifique en condamnant toutes les tentatives que nous faisons pour tenter d’améliorer nos connaissances dans le but d’assister les vivants.»
—MAÎTRE AUGUSTUS LIMMERSKIND, MÉDECIN D’ALTDORF


La Garde noire

Les Gardes noirs sont les templiers de Morr. Leur premier devoir est de protéger les jardins de Morr et ses prêtres. D’habitude, ceux qui veulent y entrer se présentent à la suite d’un événement significatif dans leur existence, très souvent la mort d’un être cher enfin libéré de ses souffrances par le trépas. Cette expérience permet au futur garde de comprendre l’importance du rôle de Morr et lui montre le culte sous un jour plus sympathique.

D’autres membres de la Garde noire y entrent après avoir combattu des morts-vivants, mais cela ne concerne qu’une minorité. Ils sont souvent peu satisfaits de devoir se contenter de veiller sur des tombeaux. Comme certains prêtres partagent leurs sentiments, ceux-ci peuvent entrer dans la Garde noire afin de prendre la tête d’unités de templiers choisis parmi les plus militants pour les conduire au combat contre les morts sans repos et les nécromanciens.

Lors de funérailles importantes, le défunt est souvent accompagné d’une garde d’honneur composée de Gardes noirs. Les templiers ne font pas le moindre bruit durant la cérémonie et ils semblent même se déplacer en silence malgré leurs lourdes armures. L’importance d’un enterrement se détermine généralement à la somme dépensée pour la cérémonie, mais les Gardes noirs ont le droit de choisir les cérémonies auxquelles ils acceptent de participer. La plupart des unités ont coutume d’assister de temps à autre à l’enterrement d’un pauvre choisi au hasard, afin d’entretenir les spéculations du peuple, mais ils se plient généralement aux demandes des prêtres.


Dieu tutélaire : Morr
Chapitre principal : Luccini, Tilée
Grand maître : Lavarro San Andera
Couleurs : noir
Les Gardes noirs de Morr inspirent un sentiment de peur, aussi bien chez leurs alliés que chez leurs ennemis. Leur voeu de silence et leurs armures de plaque d’un noir d’obsidienne en font des êtres très troublants, beaucoup allant jusqu’à prétendre qu’il s’agit d’esprits de morts-vivants liés au service de Morr par ses prêtres. Mais la vérité est bien moins inquiétante : la Garde noire est constituée de chevaliers qui se consacrent au dieu des Morts et dont le but est de protéger cimetières, mausolées et autres sites sacrés aux yeux de Morr. Dans certains cas, on fait on fait appel à eux pour traquer morts-vivants et nécromanciens.

L’ordre
Les Gardes noirs partent rarement à la guerre dans le but de conquérir ou d’éliminer une menace, préférant de loin veiller sur les ennemis venus du royaume des morts. Bien évidemment, la plupart des forces armées luttant contre les comtes de Sylvanie comptent des membres de la Garde noire dans leurs rangs. Les Gardes noirs ont aussi participé aux croisades contre l’Arabie. Leur présence fut des plus précieuses lors du siège d’El-Haikk, leur silence et leur attitude exemplaire terrifiant nombre des défenseurs qui croyaient qu’il s’agissait des esprits courroucés de leurs ancêtres revenus pour les terrasser. Les raisons qui se cachaient derrière leur implication dans cette croisade devinrent plus claires lorsque le sultan fut abattu et ses armées dispersées. Plutôt que de s’en retourner chez eux, les Gardes noirs poursuivirent en direction de la Terre des Morts, Khemri. Ils y affrontèrent les morts-vivants des Rois des Tombes et entamèrent une guerre de longue haleine, s’alliant avec les autochtones qui vivaient dans leur ombre glacée.

Nombre des Gardes noirs périrent lors de la croisade de Khemri, rebaptisée la croisade noire en leur honneur, mais ceux qui en revinrent rapportèrent de fabuleux trésors et d’obscurs ouvrages, aujourd’hui enfermés dans les chambres fortes souterraines du temple de Morr de Luccini, d’où on ne les ressort qu’en cas d’extrême nécessité.

Les chevaliers
Les Gardes noirs sont très facilement reconnaissables car ils portent une armure lourde d’un noir obsidienne recouverte d’un corbeau ciselé et matelassée, ce qui leur permet de se déplacer dans un silence surnaturel. L’armure dissimule totalement le chevalier qu’elle renferme ; elle joue donc un rôle théâtral, renforçant ainsi l’aura de terreur de l’intéressé, mais également pratique, car un simple contact permet à certaines créatures de la nuit d’absorber la force de leurs victimes. Enfin, quand ils combattent des adversaires revenus d’entre les morts ou qui usent de Magie noire pour frapper leurs proies de cauchemars et autres sorts corrompus, elle leur permet de dissimuler leur identité.

Les membres de la Garde noire font voeu de silence lors de leur initiation ; ils n’ont pas le droit de parler ou d’émettre le moindre son quand ils sont de service. Cela renforce l’aura menaçante qui les entoure. Ils ont le droit de parler à certains moments, notamment pour lancer un ordre ou un avertissement sur le champ de bataille, mais certains membres observent leur voeu de silence en permanence, à l’exception de l’heure de la prière. Les plus fanatiques vont même jusqu’à se trancher la langue pour éviter toute tentation. Les Gardes noirs combattent à dos de formidables destriers à la robe sombre, eux aussi bardés de laque noire ou l’obsidienne.

À cheval, ils manient d’énormes épées à deux mains ou marteaux de guerre animés d’une lueur argentée lorsqu’ils châtient leurs adversaires. Mais il ne leur est pas toujours possible de combattre à dos de cheval, notamment lorsqu’ils montent la garde ou poursuivent leurs ennemis dans les tombes et autres cryptes. Ils se servent alors de hallebardes imposantes. Le Garde noir joue principalement un rôle de gardien des temples et des jardins de Morr. Il protège ces lieux sacrés de toute profanation, qu’il s’agisse de pilleurs de tombes ou autres, patrouillant l’endroit les armes à la main. Nombre de ces chevaliers sont détachés auprès de dignitaires moriens, leur offrant leur protection et ajoutant à l’atmosphère sinistre qui entoure ces prêtres. Si les Gardes noirs ont rarement l’occasion d’affronter les plus vils adversaires de leur foi, ils accueillent ces occasions à bras ouverts et font montre d’une grande efficacité dès qu’il s’agit de détruire des morts-vivants. Les membres de la Garde noire sont assurément des personnages curieux, car il faut avoir un tempérament très bizarre pour passer son temps à arpenter les cimetières embrumés du Vieux Monde. La plupart sont des individus tourmentés qui se sentent plus proches des morts sur lesquels ils veillent et des morts-vivants qu’ils combattent que des vivants.

Tous les ordres chevaleresques n’ont cependant pas droit à leur propre carrière ; si vous le souhaitez, ajoutez les compétences et talents suivants à la carrière de Chevalier en fonction de la divinité que vénère l’ordre en question. Si le personnage est membre d’un ordre mais qu’il a entrepris une carrière autre que Chevalier (comme celles qui sont mentionnées ci-dessus), les options suivantes ne lui sont pas offertes :

Templier de Morr (Garde noir)
Connaissances académiques (nécromancie), Menaçant, Perception


GARDES NOIRS CONTRE CHEVALIERS DU CORBEAU
Les chevaliers du Corbeau constituent en quelque sorte un ordre jumeau des Gardes noirs. Composés de guerriers intrépides et expérimentés, leur but est de dénicher et de détruire tous les squelettes, zombies et ombres qui parcourent le monde, mais également d’exterminer les vampires et les nécromanciens qui en sont à l’origine. Il s’agit d’un ordre offensif, opposé aux Gardes noirs en ce sens qu’il ne connaît pas de longues périodes de calme. Pour plus d’informations, veuillez vous reporter aux Maîtres de la Nuit.


Les Prophètes des Derniers Jours

Ils constituent un sous-ordre des Augures. Ils sont chargés de parcourir les régions reculées du monde, pour y prononcer leurs oracles funèbres et célébrer les rites funéraires lorsqu’il n’existe aucun temple de Morr accessible. Certains sont liés à un temple particulier, qui peut aussi bien appartenir à l’Ordre du Suaire qu’à celui des Augures, et se déplacent suivant un circuit déterminé. D’autres errent apparemment au hasard, visitant les temples qu’ils rencontrent en chemin. Ces Prophètes prétendent toujours qu’ils voyagent au gré des visions reçues dans leurs rêves. Il existe deux catégories de Prophètes des Derniers Jours qui semblent guidés par Morr. Les premiers arrivent dans une communauté la veille du dixième anniversaire d’un enfant ou au lendemain d’un décès, précisément au bon moment pour accomplir les rites nécessaires. Dans certains cas, il paraît évident que la chose est simplement due à un excellent réseau d’informateurs et à un cheval rapide. Cependant, dans d’autres circonstances, il ne semble pas y avoir de cause naturelle à leur apparition opportune.

Les prêtres du second groupe paraissent attirés vers les endroits où de nombreuses personnes sont sur le point de mourir, que cela soit à cause d’une bataille, d’une épidémie ou d’une catastrophe naturelle. Ces prêtres disent recevoir des rêves qu’ils ne peuvent ignorer et dont ils doivent comprendre la signification. La plupart sont convaincus qu’il serait impie d’essayer d’empêcher ces morts, puisque Morr a décrété qu’il était temps pour ces gens de rejoindre son royaume. Ils pensent avoir la mission de procéder aux rites funéraires. Certains d’entre eux pensent au contraire que Morr les envoie vers des endroits où un grand nombre de gens courent le danger d’être précipités vers son royaume avant que leur heure ne soit venue et qu’il est donc de leur devoir d’empêcher ces décès ou au moins de limiter le désastre. Une poignée d’entre eux va jusqu’à laisser entendre que Morr fait les deux à la fois, en choisissant ses envoyés en fonction de chaque situation.

Les Temples

Les temples de Morr sont quasi systématiquement bâtis en pierre et possèdent toujours un grand porche de pierre sans porte qui reste ouvert en permanence, tout comme les portes qui conduisent au royaume de la mort et des rêves. Cette ouverture est toujours encadrée de deux piliers, un noir et un blanc, qui reflètent la double nature de la divinité. Les temples moriens sont souvent souterrains ; ce sont des endroits très calmes, d’une remarquable fraîcheur et dotés d’une excellente ventilation. Les autres détails dépendent de l’ordre qui tient le temple. Les temples de l’Ordre du Suaire sont habituellement construits suivant un plan rectangulaire, avec un certain nombre de chambres annexes où les corps peuvent être préparés avant l’inhumation. L’autel principal se trouve au bout de la grande salle, en face de la porte. Un cercueil posé devant l’autel accueille le défunt pendant le cérémonial. Derrière l’autel, une porte mène au jardin de Morr. Les plus grands temples possèdent plusieurs autels, chacun avec sa porte individuelle, afin de pouvoir conduire plusieurs cérémonies en
même temps. Les portes donnant sur le jardin de Morr peuvent être fermées et verrouillées.

Le jardin lui-même est une roseraie de roses noires et il est entretenu par les prêtres ; on y trouve toutes sortes de monuments de pierre. En théorie, ces monuments doivent être de petite taille, mais les plus riches parviennent toujours à convaincre les prêtres de la relativité de la notion de « petitesse » ; par rapport au temple de Sigmar d’Altdorf, par exemple.

Les familles des défunts peuvent y entrer en compagnie d’un prêtre ; on ne permet pas aux laïcs d’y pénétrer seuls. Pour mieux faire respecter cette règle, on ne peut généralement y accéder qu’en passant par le temple et la plupart des jardins sont entourés de hauts murs de pierre. Le plus souvent, les quartiers des prêtres sont bâtis le long de l’un des murs du jardin.

En règle générale, les temples des Augures sont ronds et coiffés d’un dôme au sommet duquel s’ouvre un oculus. Les prophètes se tiennent sous le dôme, au centre du temple, environnés d’épais nuages d’encens. Le temple comprend également toutes sortes de pièces secondaires et d’habitations, auxquelles on accède par la grande salle. Les temples des Augures ne possèdent pas de jardin de Morr, mais il est courant de voir un temple des Augures bâti non loin d’un temple du Suaire.

Dans certains endroits, les coutumes sont un peu différentes, comme à Talabheim où la plupart des gens préfèrent être inhumés dans le Taalwelt, le bois sacré de Taal. Les défunts sont portés le long de la route sacrée de Morr au bout de laquelle ils reposent pour un temps dans le jardin de Morr puis, une fois les corps convenablement préparés, on les emmène en passant sous la Pierre finale, une porte dédiée à Rhya.

COMPÉTENCES
ET TALENTS DU CULTE
Les membres du culte de Morr ajoutent les compétences et talents suivants à leur plan de carrière. Notez bien que les prêtres ne peuvent choisir qu’un seul jeu de compétences et de talents, quel que soit le nombre de sectes ou d’ordres auxquels ils appartiennent. Ils doivent en décider au moment où ils intègrent la carrière ou l’ordre, suivant ce qui vient en premier.
Initié
Tous les ordres : Intimidation
Prêtre
Aucun ordre : Connaissances académiques (nécromancie), Menaçant, Métier (embaumeur) Augures : Baratin, Charisme, Connaissances académiques (science)
Garde noire (pour les prêtres, mais pas pour les templiers) : Connaissances académiques (nécromancie), Menaçant, Perception
Prophètes des Derniers Jours : Menaçant, Orientation, Survie


Personnalités

Du fait qu’il n’existe pas véritablement de hiérarchie au sommet du culte de Morr, ses grandes figures doivent essentiellement leur statut à leurs propres qualités et à leurs exploits plutôt qu’à l’approbation de leurs dirigeants. Les Augures sont très largement représentés parmi ces personnalités car la prophétie est une discipline qui attire forcément l’attention. Paul van Soleck, à Talabheim, en est un excellent exemple. Certains membres de la Garde noire sont également devenus célèbres après une action d’éclat.

Anna Gregori
Anna, une femme âgée membre des Prophètes des Derniers Jours, a été conduite par sa vocation vers les sites de quelques unes des plus épouvantables atrocités qui se soient déroulées dans l’histoire récente du Vieux Monde. Comme elle est de l’école de ceux qui estiment qu’il serait sacrilège d’intervenir, elle a probablement vu mourir plus de gens que n’importe quel autre individu au monde. Elle donne les derniers sacrements aux défunts et ne demande qu’une dent en paiement. Ses robes noires sont presque entièrement dissimulées sous d’innombrables chapelets de dents humaines ; partout dans l’Empire, son apparition suscite une terreur absolue. Tous ceux qui ont tenté de s’attaquer à elle ont connu une fin atroce et, en général, les gens qui l’aperçoivent se contentent de s’enfuir.

Léopold Hanslich
Léopold, un ancien chasseur de vampires, est prêtre dans la Garde noire. Il est célèbre pour avoir vaincu Gustavus von Carstein et toute son armée de morts-vivants et pour être parvenu à s’échapper de Sylvanie pour continuer le combat.

Selon la rumeur, les von Carstein auraient mis sa tête à prix pour une somme énorme. Si certains chasseurs de primes ont des scrupules moraux à l’idée de recevoir de l’argent de la main des morts-vivants, la grande majorité d’entre eux sont bien trop pleutres pour oser entrer en Sylvanie, même pour y toucher
une récompense.

Otto Schilker
Otto est le grand prêtre de l’Ordre du Suaire à Schramleben, au Stirland. Il a convaincu la population de la ville que les défunts risquent de se relever sous forme de morts-vivants s’ils ne sont pas enterrés avec un karl sur chaque oeil et un sur le coeur. Il vit plus confortablement que cela n’est généralement d’usage dans
son ordre.

Sectes extrémistes

Les Bienheureux de Morr Selon cette secte, le royaume de Morr est un lieu de paix, d’abondance et de plaisir. Ses membres attendent avec impatience le trépas, qu’ils voient comme une libération des souffrances de l’existence et comme l’instant où ils rejoindront le paradis de leur divinité. Cette perception se présente de
manière spontanée hors de la secte et ceux qui l’éprouvent se suicident dans un site sacré pour le dieu, dans l’espoir d’accélérer leur accès à son royaume. Les prêtres de Morr découragent cette approche autant qu’ils le peuvent, car les opérations de nettoyage qui suivent n’ont rien d’agréable. Si la secte des Bienheureux de Morr existe et perdure, c’est uniquement parce qu’elle estime que se donner la mort est un acte profondément impie. Selon elle, toutes les âmes doivent supporter une certaine souffrance avant d’être dignes d’accéder
au royaume de Morr. Les membres débattent de la question de savoir si la douleur minimale endurée par l’âme
doit être la même pour tous, mais cela ne change pas grandchose dans la pratique. Tous s’accordent pour dire que lorsqu’une âme a suffisamment subi, Morr la recueille en sa demeure où il lui réserve une béatitude éternelle. Ils sont ainsi persuadés que celui qui souffre davantage sera plus rapidement accueilli dans les bras du dieu.

Curieusement, les personnes qui se torturent ont une espérance de vie inférieure aux autres. Les membres de cette secte sont généralement plus discrets que nombre d’autres flagellants, sans pour autant garder leurs
croyances secrètes. Ils préfèrent s’infliger une douleur permanente au quotidien, plutôt que de se fouetter en public. C’est ainsi qu’ils prisent les chaussures et ceintures dotées de pointes retournées vers l’intérieur ou les vêtements abrasifs conçus pour mettre la chair à vif. Leurs métiers sont éreintants, de préférence pénibles et sources de douleur, voire très dangereux, ce qui reste le moyen le plus rapide de rejoindre Morr. La
hiérarchie du culte présente clairement les Bienheureux comme des hérétiques, mais les prêtres qui se donnent le mal de les persécuter sont très rares.

Les Gardiens du Seuil

Cette secte était au départ un groupuscule intégré au sein du culte de Morr, qui s’opposait avec véhémence aux nécromants et aux morts-vivants. Mais il y a un siècle de cela, Ingrund la Lugubre prit de l’importance dans les rangs du groupe, grâce à son courage et sa détermination contre les abominations, et en fit une dangereuse faction extrémiste. Selon Ingrund, les morts-vivants n’étaient pas impies parce qu’ils étaient passés par le trépas, mais bien parce qu’ils avaient été arrachés au royaume de Morr. De même, si les nécromants étaient
maléfiques, ce n’était pas pour avoir frayé avec les morts (que dire des prêtres de la divinité dans ce cas ?), mais parce qu’ils ravissaient la population du domaine de Morr. Ingrund remarquait que les médecins et les guérisseurs shalléens extorquaient parfois également des citoyens de ce royaume qu’ils faisaient revenir dans
le Vieux Monde, situation qui se présente lorsque des soins empêchent une mort sans cela certaine. Selon elle, ils étaient donc aussi malfaisants que les nécromants et ceux qui avaient été sauvés devenaient sacrilèges comme les morts-vivants.

Les Gardiens du Seuil (qui se présentent ainsi parce qu’ils pensent garder les portes du royaume de Morr) entamèrent alors une campagne meurtrière contre les médecins et shalléens qui soignaient les personnes grièvement blessées, s’en prenant également à ces dernières. Il fallut un an au culte pour découvrir leurs activités, dénoncées par les fidèles de Khaine, et la traque commença. Ingrund parvint à s’échapper, convaincue que la réaction des autorités religieuses ne faisait que prouver qu’elles avaient succombé aux Dieux Sombres. La secte survécut en se dispersant à travers l’Empire et continue son oeuvre contre ceux qui blasphèment contre Morr. Cette catégorie comprend les nécromants et les morts-vivants, certes, mais les médecins étant plus faciles à dénicher et bien moins défendus, ils constituent l’essentiel des victimes de la secte.

Signes de Morr

Les adeptes de Morr se saluent par un geste étrange qui consiste à placer la main, paume grande ouverte, en haut du visage et à la faire descendre lentement. Ce salut est connu sous le nom de « suaire de Morr », et il représente les ténèbres et le geste symbolique qui referme les yeux d’un cadavre pour la dernière fois.

Les gens ordinaires utilisent ce geste quand ils se réfèrent à des parents ou des amis défunts et bien-aimés, dans l’espoir que Morr les ait emmenés en sécurité dans son royaume. Utiliser ce salut en toute autre occasion est censé provoquer une affreuse malchance, car on dit qu’il attire l’attention de Morr sur celui qui le pratique. Un adepte qui marche avec les mains serrées derrière le dos indique qu’il désire qu’on le laisse tranquille afin
de méditer sur la nature de la vie et de la mort. Il arrive aussi que les adeptes de Morr placent les deux mains paume vers le bas, comme s’ils poussaient quelque chose. C’est ainsi qu’ils font signe à leurs compagnons d’abandonner et de laisser faire quand une affaire est insoluble, impossible à démêler ou quand il vaut mieux éviter de persister.


UNE VISITE AUX MORTS

Si on trouve un jardin de Morr dans chaque communauté de taille de l’Empire, il n’existe pas de lieu de culte plus sacré aux yeux du dieu des Morts, et donc pas de réelle destination de pèlerinage en son nom. Même le théâtre des Corbeaux de Luccini, le site le plus saint du culte, n’est pas un lieu idoine de pèlerinage.

Les prêtres du culte ont une explication à cela. Ils prétendent que Morr est le dieu des Défunts, et qu’à ce titre, les vivants ne sont pas son problème. Ainsi, un être vivant effectuant un pèlerinage au nom de Morr est sans doute comparable à un fidèle de Manann entreprenant une expédition en montagne. Au titre de dieu des Songes, il ne peut être vénéré que par le biais de voyages entrepris durant le sommeil. Enfin, en qualité de dieu des Morts, les vivants ne sont tout simplement pas éveillés à sa gloire.

Les gens pensent vénérer Morr quand ils assistent à des obsèques, si bien que le cheminement visant à assurer le repos d’un proche est parfois qualifié de «pèlerinage à Morr ». Certains habitants du Vieux Monde juxtaposent le rôle de pèlerin actif et le transfèrent au défunt. Ils considèrent le trajet du lieu du décès au jardin de Morr comme un pèlerinage, comme c’est parfois le cas des barques funéraires transportant les morts jusqu’à leur famille. Le corps des personnalités peut ainsi effectuer un pèlerinage en long et en large d’une province. Dans le cas de criminels connu, le but est de prouver leur mort ; pour les personnages de marque comme les Comtes Électeurs et les évêques, cela permet aux gens du peuple de leur rendre un dernier hommage. Plus rarement, ce type de rituel vise à embrouiller l’esprit du défunt, pour qu’il ne hante pas sa famille ou des innocents ; cela arrive notamment dans le cas de nobles dont la mort est suspecte. Ces nombreux types de pèlerinages prêtent parfois à confusion, tout particulièrement lorsque peu de gens savent que l’intéressé est mort.

«—Monsieur, pourriez-vous me dire où se trouve Herr Reinholt, je vous prie ?
—‘Lasse, vu v’nez deul manqua, guvnheur. L’a en pèlerin-nage du Altdorf.
—Bon sang ! A-t-il dit combien de temps il comptait s’absenter ?
—Lon-temps, ça pur sûr ! »

Les plus mystiques s’imaginent que la vie n’est qu’un long pèlerinage consacré à Morr et que la destination est liée à l’existence que l’on mène. Cependant, les lieux saints de Morr se situant dans le royaume des défunts, nul ne semble presser d’arriver à bon port.

Ceux qui font dans l’humour noir précisent que nul ne revient d’un pèlerinage effectué au nom de Morr, ce qui explique que le culte propose si peu de lieux saints. Beaucoup font tout ce qu’ils peuvent pour éviter de penser au dieu des Morts et d’attirer son attention. En effet, pourquoi partir à sa recherche quand il finit de toute façon par vous trouver ?

RITE D’INITIATION

Si l’on en croit la rumeur, les rites d’initiation de Morr sont d’effroyables épreuves exécutées parmi les morts sans repos. En fait, les rites d’ordination sont extrêmement simples dans presque tous les temples et se résument pratiquement à une prière solennelle au dieu prononcée par le grand prêtre. Morr ne se préoccupe pas des vivants éveillés, et les rites de son culte ne s’efforcent donc pas d’attirer son attention sur ce sujet.

Comme Morr est le dieu des Rêves et des Morts, les prêtres pensent qu’ils entrent temporairement dans son royaume pendant leur sommeil. Par conséquent, des rites doivent être accomplis avant de se mettre au lit. Les détails sont variables, mais le concept reste le même, et la version présentée ci-après est populaire au Reikland. Le prêtre arrange d’abord son lit pour que sa tête soit autant que possible orientée vers le sud. Il place un petit présentoir de métal orné d’un corbeau stylisé à gauche de l’oreiller et allume une petite bougie ou un bâton d’encens qu’il y dépose. Il se tient alors debout à droite de l’oreiller, place sa main gauche dessus et récite une prière afin que ses songes lui portent conseil. Pour certains, la prière a réellement des effets miraculeux.

Après avoir prié, il se couche immédiatement en espérant s’endormir avant que la bougie ou l’encens ne soit entièrement consumé. Aucun rituel n’est associé au réveil, car c’est le moment où le prêtre quitte le royaume de Morr. Toutefois, les prêtres et initiés de Morr conservent le récit de leurs rêves dans un carnet, où ils s’efforcent de déceler les conseils de Morr. Ce journal est un objet très personnel, car il est très révélateur.

Les serviteurs de Morr évitent autant que possible de se retrouver impliqués dans les affaires des vivants, car elles ne les concernent pas vraiment. Les prêtres répugnent particulièrement à conclure des contrats ou des marchés de quelque sorte que ce soit, et beaucoup refusent de faire des promesses aux vivants, car leurs devoirs envers les morts passent en premier. Un prêtre qui se retrouve impliqué dans les affaires des vivants,
en particulier s’il a un impact décisif sur l’issue des événements en cours, devra généralement passer quelque temps dans l’isolement d’un jardin de Morr afin de se concentrer de nouveau sur son dieu. Cependant, certains préfèrent rétablir l’équilibre en sortant et en servant les morts, c’est-à-dire en trouvant des cadavres à enterrer ou en donnant le repos éternel à des mortsvivants par exemple.

D’aucuns affirment que les prêtres de Morr n’ont pas d’odorat, et si c’est parfois le cas, cette rumeur provient vraisemblablement du fait qu’ils apprennent à supporter les plus insupportables puanteurs. De plus, les serviteurs de Morr ne se montrent jamais délicats. Ils ont tendance à être calmes, discrets et patients, se souciant tendrement des morts et restant indifférents aux vivants. Beaucoup ont un sens de l’humour noir et morbide. Quelques-uns sont vraiment très drôles, mais la plupart des gens pensent que rire en présence d’un prêtre de Morr est tout à fait inapproprié, et il leur serait donc difficile de se faire une réputation de boute-en-train.

Arsenal des religions – Môrr

Il est le dieu des morts et ceux qui peuvent se permettre d'ignorer cette sombre divinité ne sont pas nombreux. Les gens ne portent généralement pas ses symboles pour chercher à s'attirer ses faveurs, mais plutôt pour instiller la peur dans le coeur de leurs ennemis. C'est pour cette raison que l'on voit souvent des boucliers ornés du signe de la tête de mort. Certains personnages et certains régiments transportent avec eux les crânes de valeureux guerriers, de camarades tombés au combat ou d'ennemis vaincus, qu'ils gravent de runes, recouvrent d'or ou d'argent ou décorent de gemmes. La mort est une force très présente dans l'existence de tous les peuples de l'Empire et de ce fait, le symbole du crâne est partout, des gardes d'épées aux casques en passant par les boucles de ceinturons.

Il existe encore d'autres emblèmes du dieu des morts : les chandelles, qui représentent celles qui se trouvent aux portes des jardins de Môrr pour éclairer le chemin des défunts. Les corbeaux sont également des images populaires, car ils représentent la fatalité et protègent contre la magie nécromantique. De tous les symboles associés à Môrr, le plus répandu est certainement celui des deux pistoles que les gens clouent à leur armure, à leur arme ou à leur bouclier, afin de pouvoir payer les prêtres de Môrr pour qu'ils donnent les derniers sacrements à leur cadavre, de manière à les empêcher de revenir sousforme de morts-vivants.
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Culte de Morr
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